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La mauvaise haleine

10/04/2024 Actualités générales
La mauvaise haleine

D’où vient la mauvaise haleine (appelé halitose) ? 


Les bactéries se trouvent à l’état naturel dans la salive et s’agglomèrent à la surface des dents en produisant des substances qui forment la plaque dentaire. Puis la plaque s’épaissit, se minéralise pour former le tartre (épaisseur marron sur les dents) qui passe sous la gencive, provoquant douleur, saignements et, au fur et à mesure, le déchaussement des dents. Le tartre est un nid à bactéries : 1 mg de plaque dentaire contient environ 10 millions de bactéries ! Ce bouillon de culture provoque mauvaise haleine, des abcès dentaires et même des infections cardiaques et rénales. Les animaux rencontreront des difficultés à s’alimenter. Combattre le tartre est donc essentiel pour la santé, le bien-être de votre animal et le vôtre ! 


❖ Quels sont les facteurs de risque ? Les chiens de petites races (Caniche, Yorkshire, Shit-su, Chihuahua, Pinscher…), ceux souffrant d’anomalies ou chevauchement (races prognathes) sont plus sujets à accumuler la plaque dentaire. Certains chats souffrent de maladies chroniques (ex : le FIV « Sida des chats ») qui favorisent les gingivites et les douleurs dentaires mais comme les autres carnivores, ils ne sont pas exclus du processus de calcification de la plaque dentaire, des infections et des déchaussements des dents. Plus l’animal vieillit, plus la pathologie évolue. Certains sujets commencent à avoir du tartre à partir de 2 ans mais en moyenne, il se forme entre 5 et 8 ans. L’alimentation molle favorise l’accélération du processus de minéralisation de la plaque dentaire par absence de mastication et de frottement des aliments sur les dents comme le font les croquettes.


❖ Que peut faire mon vétérinaire ? Votre vétérinaire, selon le stade de la maladie parodontaire, pourra proposer de pratiquer un détartrage à ultrasons sur votre animal de compagnie. Les vibrations décollent et disloquent le tartre et un jet d’eau continu l’évacuation tout en évitant l’échauffement des gencives. C’est une intervention identique à celle que l’on subit chez notre dentiste mais qui nécessite chez l’animal une anesthésie générale. Difficile d’expliquer à l’animal conscient pendant une telle intervention, qu’il doit garder la gueule ouverte, ne pas bouger, ne pas mordre… 

Le vétérinaire profitera de cette intervention, si le besoin s’en fait sentir, pour retirer les dents douloureuses, déchaussées, infectées ou victimes de résorption dentaire (fréquente chez les chats). Cette intervention a en moyenne lieu tous les 2 ou 3 ans mais elle est parfois nécessaire chaque année chez certains patients. 


Question curieuse : Comment puis-je aider mon animal ? Un chien possède 42 dents, un chat 30 à l’âge adulte. Imaginez votre haleine toute une vie sans vous laver les dents ! Des solutions existent pour aider votre animal à avoir des dents blanches, saines, et une haleine fraiche. Brosser les dents est sans conteste, comme pour nous, la méthode la plus efficace (le brossage réduit de 50% la plaque dentaire). Avec une brosse de petite taille souple et un dentifrice en pâte abrasive appétente que le chien peut avaler, en commençant par les dents de devant puis en allant vers les faces externes des molaires (supérieures en particulier). Des doigtiers en caoutchouc rugueux existent pour remplacer la brosse à dent et sont souvent mieux tolérées chez les animaux non habitués. Brosser les dents est un apprentissage à commencer dès le plus jeune âge pour que cette habitude devienne coutumière. Il existe d’autres méthodes moins intrusives visant à retarder l’apparition du tartre : les lamelles à mâcher à utiliser quotidiennement, elles sont parfois caloriques et n’ont d’utilité que si l’animal les mâche avant de les avaler, des croquettes/friandises spéciales, des jouets avec des picots ou des poudres à dissoudre dans l’eau de boisson. Bien sûr, ces méthodes n’excluent pas des détartrages parfois réguliers. Elles limitent, ralentissent juste le processus. 72% des Français se lavent les dents 2 fois par jour minimum et malgré cela, en moyenne, ils subissent un détartrage une fois/an.  


Pour les Kids : Le sais-tu ? L’animal qui a le plus de dents est le tatou géant (Priodontes Maximus) ! il vit en Amérique du Sud (en Guyane et en Argentine) et est malheureusement menacé d’extinction. Il possède entre 80 et 100 dents ! Le requin a quant à lui 2 rangées de dents qui se renouvellent en permanence ! Tout au long de sa vie, il pourra avoir en tout 30 000 dents ! Dans la nature, les animaux subissent aussi les conséquences du tartre et à un stade avancé, ils ont des difficultés à se nourrir, deviennent plus faibles et la proie d’autres prédateurs. 

Par Audrey Hervey, Docteur Vétérinaire, pour Chezmonveto 

Le Coryza du chat
Le Coryza du chat

10/04/2024 - Actualités générales

Actualités générales

C’est quoi le Coryza ? Le coryza est un terme général pour désigner en réalité un ensemble de signes cliniques respiratoires pouvant provenir de causes virales ou infectieuses :                                                           - Des virus : Herpes virus, Calicivirus et Réovirus                                                       - Des bactéries : Chlamydophila, Mycoplasma, Bordetella. C’est une pathologie du chat très fréquente (90% des chats seront en contact dans leur vie avec un Herpesvirus, et 80% des chats en collectivité seront en contact avec un Calicivirus), contagieuse, transmissible uniquement entre chats. Il n’y a donc aucun risque pour les humains. ❖  Quels sont les chats à risques ? - Les jeunes chatons de 2 à 12 semaines - Les chats vivant en groupe (chatterie, refuge, semi sauvages…) Les chats porteurs d’une immunodéficience féline (FIV) ou d’une Leucose - Les chats ayant subi un stress (déménagement, changement de propriétaire, arrivé d’un nouveau chat à la maison…) ❖ Quels sont les symptômes ? Le coryza se manifeste par des écoulements oculaires, nasaux, des conjonctivites, des éternuements, de la toux, de la fièvre parfois, et, selon l’agent infectieux (par exemple le calicivirus), des stomatites, des ulcères linguaux et buccaux, accompagnés d’hyper salivation. Si vous détenez plusieurs chats, dès le 1er signe, l’animal infecté doit être isolé. Il est préférable d’utiliser des vêtements et chaussures spécifiques pour aller le voir que vous retirez après sa visite et de vous laver les mains pour ne pas contaminer les autres chats de la maison. Les symptômes se déclarent en général 5 à 7j après la contamination.❖ Quand dois-je consulter ? Si votre chat ne souffre pas d’autres pathologie (ex : fiv, felv…), que les symptômes sont faibles (écoulements clairs, quelques éternuements) et qu’ils n’affectent pas l’état général de votre animal (s’il n’a pas de fièvre et qu’il continue de manger), ses symptômes régresseront le plus souvent dans les 7j, s'ils persistent au-delà, il conviendra de consulter son vétérinaire. En cas de symptômes plus importants, il faut consulter rapidement car le Coryza peut aussi entrainer la mort. Le diagnostic est avant tout clinique mais parfois il nécessitera un diagnostic plus précis par test PCR comme pour la covid humaine. ❖ Quels sont les traitements ? Il n’existe actuellement aucun traitement permettant d’éliminer le virus chez le chat infecté, toutefois, en fonction des symptômes présentés il existe tout un arsenal thérapeutique allant des topiques oculaires lors de conjonctivite ou d’ulcères, des nébuliseurs pour fluidifier les sécrétions, des antibiotiques en cas d’atteinte de l’état général ou de secrétions purulentes, des traitements oraux complémentaires ( L-Lysine) pour éviter la multiplication du virus, et parfois en cas de récidive sur des cas graves d’herpes virus : des antiviraux ( interférons, zidovudine). Une hospitalisation sous perfusion et sous sondage naso gastrique est parfois nécessaire dans les cas graves. Le pronostic est bon mais un certain nombre de chats porteurs de l’herpès virus peuvent subir un remodelage de la cavité nasale qui détruit certaines structures et provoque des rhinites chroniques et invalidantes. Un chat guérit du Coryza peut rester porteur de la maladie pendant de longues années et être à nouveau contagieux suite à un stress, une mise à bas ou une maladie. ❖ Comment puis-je éviter ce type de maladie ? Le meilleur moyen reste la vaccination. Comme les humains avec le vaccin contre la COVID, celui-ci n’empêche pas d’être infecté ou d’excréter mais il empêche les formes graves. Le vaccin agit contre les calicivirus, la rhinotracheite, et les chlamydias. Il s’effectue à partir de l’âge de 8 semaines en 2 injections espacées de 3 à 4 semaines. Un rappel est nécessaire chaque année.  Nous pouvons véhiculer les agents pathogènes sur nos vêtements et nos chaussures, un chat d’intérieur peut donc se contaminer sans sortir, sans rencontrer d’autres chats.  Pour les kids : Comment faire une inhalation à son chat à la maison ? Pour l’aider à respirer et à fluidifier les secrétions qui encombrent le nez de ton chat, comme toi quand tu es malade, les inhalations l’aideront. Selon les besoins, réalise des inhalations 1 à 2 fois par jour pendant 1 semaine. Tu auras besoin d’une bouilloire, d’un bol, d’un flacon spécifique d’huiles essentielles acheté chez ton vétérinaire, de la cage de transport de ton chat et d’une couverture épaisse. Enferme ton chat dans sa caisse de transport. Place le bol rempli d’eau chaude et de quelques gouttes d’huiles essentielles devant la porte de la cage (pas trop près de la porte afin qu’il ne puisse ni tremper ses pattes, ni le renverser). Et recouvre la cage, bol compris de la grosse couverture. Laisse le chat 10 min dans cette petite incubation puis défait ton montage. Il est préférable de nettoyer les yeux de ton chat ainsi que son museau ensuite afin qu’il n’ingurgite pas les résidus d’huiles essentielles et que çà n’irrite pas ses yeux.   Par Audrey Hervey, Docteur Vétérinaire, pour Chezmonveto 

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Les Dangers de NOËL
Les Dangers de NOËL

30/11/2023 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Noël approche.. mais /!\ les toxiques aussi..Les plantes = toxiquesGui → toute la plante est concernée, mais les baies encore plus.            ¤ salivation, troubles digestifs, dilatation des pupilles, démarche anormale, convulsion, mort.Houx → toute la plante mais surtout les baies et les feuilles.               ¤ mêmes symptômes que le Gui mais le taux de mortalité est plus faible.Rose de Noël (hellébore noire) → toute la plante est concerné.                                                             ¤ salivation, vomissement, diarrhée, trouble nerveux.Étoile de Noël (poinsettia) → chez le CHAT                                                   ¤ irritation gueule et estomac, diarrhée, vomissement, conjonctivite, larmoiement.Bruyère → chez le CHAT                    ¤ troubles digestifs, nerveux et cardiaque.Pommier d'amour → les fruits sont toxiques                                      ¤ salivation, vomissement, diarrhée, colique, convulsion.La nourriture = à bien rangerLes restes de table ne sont pas adaptés à votre compagnon, ils sont souvent trop gras, trop salés, trop sucrés. Leur système digestifs est différent du notre et un changement alimentaire peut provoquer des troubles digestifs plus ou moins important.Les os de volailles ou de lapin sont très friables et peuvent percer les organes internes, ce qui provoque douleur et hémorragie.Le chocolat contient de la théobromine qui à des effets néfastes sur le cœur et le cerveau. Seulement 150 grammes de chocolat noir suffisent pour tuer un chien de 10kg. Alors attention, on range les paquets de chocolat hors de portée des animaux et on ne donne pas les restes de bûches de Noël.Un animal ne boit que de l'eau, attention aux verres d'alcool qui resteraient à sa hauteur.Les décorations = piègesLes décorations sont certes très jolies mais elles peuvent représenter un risque pour votre compagnon à quatre pattes.Les boules de Noël peuvent être coupantes, les guirlandes peuvent être la cause d'occlusion, les guirlandes électriques peuvent provoquer une électrocution si elles sont mâchouillées.A retenir : Noël est une fête remplie de joie et de magie, alors ne laissez pas tout ces dangers gâcher celle-ci et prenez toutes les précautions avant que les problèmes ne se présentes.Numéro utile en cas d'urgence : CNITV 04.78.87.10.40

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Retirer une tique
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30/11/2023 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

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Comment prendre bien soin de votre poule
Comment prendre bien soin de votre poule

22/11/2023 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Comment prendre bien soin de votre poule Depuis quelques années, la poule a le vent en poupe et elle colonise les jardins à la campagne comme en ville. Facilement apprivoisable et attachante, la poule est le nouveau NAC(1) (Nouveaux Animaux de Compagnie) de cette décennie. Habituellement achetée en jardinerie, de plus en plus de poules réformées des élevages intensifs font l’objet de sauvetage en vue d’une retraite paisible dans les poulaillers familiaux. Au-delà de l’envie de l’avoir dans le jardin, l’acquisition de cette volaille productrice d’œufs est souvent justifiée par le désir d’une alimentation plus saine et du développement d'une certaine autosuffisance.❖ Comportement et environnement :Les poules vivent en groupes hiérarchisés afin de garantir leur sécurité : la survie du groupe est dépendante de la bonne santé des individus qui le composent. Si un membre du groupe est malade, il représente un danger pour les autres. L’individu dominant peut alors faire preuve d’agressivité envers la poule jugée plus faible ou malade, allant du simple picage à la mise à mort. Il est donc nécessaire d’être vigilant vis-à-vis de ces comportements, et de séparer les individus plus faibles afin de les soigner et de ne les réintroduire dans le groupe qu’une fois rétablis. La hiérarchie est souvent remise en cause, notamment lors d’une nouvelle introduction ou lors de la mort d’un membre du groupe. Les poules communiquent entre elles grâce à tout un panel de vocalises pouvant exprimer une émotion, de la curiosité, un intérêt quelconque, pour appeler un/une congénère, pour alerter le groupe ou faire part d’un danger. L’observation de vos poules vous permettra à la longue de reconnaitre ces sons et de mieux les comprendre.Pour des raisons sanitaires et de bien-être animal, le lieu de vie des poules doit répondre à certains critères indispensables : offrir un espace suffisant, permettre le contrôle des paramètres d’ambiance, être facilement accessible pour faciliter le nettoyage et être adapté aux besoins spécifiques de la poule pour prévenir les maladies. L’espace de vie est séparé en deux, une zone intérieure (le poulailler) pour permettre à la poule de s’abriter, de se reposer, de se percher et de dormir, et une zone extérieure pour lui permettre d’avoir une activité physique.Idéalement, le poulailler doit être équipé de perchoirs en bois placés à environ 50 cm du sol, de pondoirs installés dans la partie la plus sombre du poulailler (2 pondoirs pour 4 poules). L’espace doit être adapté au nombre de poules pour limiter les sources de stress et d’agressivité et pour des raisons hygiéniques. Un sol facile à nettoyer et désinfecter, comme le bois ou le béton, est préférable. Enfin, la présence d’un système de ventilation (volets, grilles d’aération…) permettra d’avoir un certain contrôle de la température et de la qualité de l’air en cas de besoin.La partie extérieure doit offrir au minimum une surface de 4m² par poule, idéalement enherbée, et offrir des zones d’ombres et des abris pour se protéger des attaques de prédateurs tels que les rapaces. La présence d’un bain de sable est également importante pour leur confort. Le point d’eau et l’aire d’alimentation doivent être le moins possible accessible aux oiseaux sauvages.❖ Particularités physiologiques :La poule a une espérance de vie de 10 à 12 ans en moyenne. Il existe de nombreuses races de poules aux gabarits très variés, allant de quelques centaines de grammes jusqu’à 4-5 kg. C’est un oiseau omnivore aux besoins énergétiques importants, principalement fournis par des glucides et des matières grasses. La ration doit être composée d’un aliment complet équilibré sous forme de granulés, éventuellement complétée par un mélange de graines distribué 2 à 3 fois par semaines, et par de la verdure ou des crudités, source d’enrichissement environnemental. La distribution de « restes de tables » impropres à la consommation humaine est vivement déconseillée.Une source de calcium complémentaire doit aussi être proposée en période de ponte, ainsi que des particules minérales non solubles, appelée grit, qui doit aider la poule dans sa digestion.❖ Médecine préventive :L’utilisation de médicaments pour prévenir ou traiter des maladies parasitaires est vivement déconseillée sans l’avis d’un vétérinaire. En effet, des résidus de ces médicaments peuvent se retrouver dans les œufs ou dans les muscles de la poule, et leur consommation peut entraîner des répercussions sur la santé humaine. Seuls quelques médicaments sont autorisés chez ces animaux producteurs de denrées et leur utilisation nécessitent parfois la mise en place de temps d’attente avant de pouvoir consommer de nouveau leurs produits (œuf, viande).❖ Reproduction :La poule commence à produire des œufs dès 18 semaines, mais en l’absence d’un coq ils ne seront pas fécondés. La poule n’ira alors pas les couver, à l’exception de certaines races, comme la poule Soie, qui sont prédisposées aux couvades (fait de couver un œuf non fécondé). La stérilisation de la poule et du coq est difficile en pratique et est rarement dans l’intérêt de l’animal, elle est donc en pratique très peu réalisée.Question curieuse : Qu’est-ce que la grippe aviaire ?La grippe aviaire est une zoonose grave et contagieuse causée par un virus porté par les oiseaux. Les risques de contamination des volailles d’élevage sont les plus importants lorsque les oiseaux sauvages migrateurs transitent par la France (dans l’ouest principalement) : en automne, lorsqu’ils s’envolent vers des pays plus au Sud, et au printemps lorsqu’ils reviennent en Europe. La contamination entre les oiseaux se fait par les fientes et les migrateurs peuvent disséminer le virus et créer de nouveaux foyers le long des couloirs de migration rien qu’en volant au-dessus d’un élevage ou d’un poulailler. Il est donc conseillé de confiner les poules et les autres volailles domestiques pendant ces périodes afin de les protéger de toute contamination.(1) L’acronyme NAC regroupe des petits mammifères, des reptiles, des poissons, des oiseaux, etc.Pour les Kids : Le sais-tu ?- Une poule pond un œuf en moyenne toute les 26h et elle n’a pas besoin de la présence d’un coq. La formation d’un œuf demande beaucoup d’énergie, elle a donc besoin d’une alimentation riche et équilibrée, de se sentir en sécurité, d’être en bonne santé et que le climat soit propice pour pondre. En cas de stress ou de maladie, la poule peut s’arrêter de pondre.- En période de ponte, la poule a besoin de grosses quantités de calcium pour la synthèse de la coquille, il est donc important d’en apporter dans sa ration : coquillages pilés, coquilles d’œuf réduites en morceaux, aliment complet… Lorsqu’elles n’en ont pas assez (carences), elles peuvent pondre des œufs mous ou difformes et cela peut conduire à une rétention d’œuf. Dans ce dernier cas, une prise en charge chez le vétérinaire est souvent indispensable pour la sauver.- Une à deux fois par an, la poule refait l’intégralité de son plumage : c’est la mue. C’est une période qui lui demande beaucoup d’énergie, elle s’arrête donc de pondre et a besoin d’une alimentation riche et bien équilibrée pour rester en bonne santé.

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